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-- créer mon blog m'identifier votre e-mail votre mot de passe me connecter se souvenir de moi africa is calling me! lafrik ka kriyé mwen! l'afrique m'appelle! le 11 juillet 2018 , 18:51 dans mode • 2 le 15 juin 2018 bonjour à toutes et à tous, il m'aura fallu au x bas maux mot, un bon gros mois et des brouettes , pour rassembler mes pensées, afin de pouvoir accoucher de ce post. oui, je dis bien accoucher , même si cela n'aura pas duré neuf mois...mais ce temps m'était nécessaire pour exprimer, avec justesse, ce que je m'apprête à vous conter. c'est l'histoire d'une jeune quadra (oui, au passage, je suis passée du côté obscur de la force au mois de juin), née d'un père sénégalais et d'une mère martiniquaise. bon. mon histoire quoi, après tout c'est mon blog et, comme j'adore parler de moi (mouah!), je ne vois pas pourquoi je me censurerais ici. donc je reprends, cette quadra, a vécu un peu partout, mais grandi essentiellement en martinique. elle avait toujours ressenti qu'il lui manquait quelque chose, afin qu'elle soit complètement accomplie...a ceci près qu'elle ne savait pas trop quoi. mais du sénégal, elle ne voulait en entendre parler, pour des raisons qui lui appartenaient. alors, elle s'est mise à chercher...en vain. elle ne comprenait pas la raison pour laquelle est ne se (re)trouvait pas. elle, obsessionnelle (merci mummy) ne se démontait pas. il fallait qu'elle trouve cette fameuse pièce de son puzzle qui lui faisait défaut. et vous savez quoi, elle aura mis quasiment trente ans à enfin le trouver (ouais, parce qu'elle ne lâche jamais le steak et qu'il n'est jamais trop tard). toutefois, ce qu'il y avait de contradictoire chez cette nana (enfin, une contradiction parmi tant d'autres... après tout, elle n'était plus à cela près), c'est qu'elle ne s'était, à la vérité, jamais véritablement sentie pleinement martiniquaise. d'abord, il est vrai que physiquement, on ne va pas se mentir: elle n'avait pas grand chose d'une martiniquaise, à supposer qu'il existe véritablement "un type" spécifique. même si elle adorait zouker sur un bon kassav ', elle appréciait également se poser pour écouter des chansons d' ismaël lô qui avaient entre autres, grâce à mummy, bercées son enfance. même si le court-bouillon de poisson accompagné de bananes jaunes (i.e: plantins) était son mets antillais favori, elle kiffait aller au restau africain s'enfiler un bon poulet yassa. d'ailleurs, elle embarquait souvent ses cops' pour leur faire découvrir la cuisine africaine. chez elle, sa décoration reflétait sa double culture martiniquaise et sénégalaise. quant à son dressing, abstaction faite des pièces occidentalisées , elle avait un goût très prononcé pour la mode ethnique, au sens large du terme et, singulièrement tout ce qui avait trait à celle de l'afrique subsaharienne. enfin, elle portait depuis sa plus tendre enfance, des bracelets sénégalais en argent, dont elle ne se séparait jamais. et pourtant, la meuf' n'avait de cesse de se demander ce qui pouvait bien clocher chez elle! les circonstances de la vie ont fait qu'il y a plus d'un mois maintenant, elle est partie au sénégal. et là, ce fût juste le choc émotionnel: les gens, les senteurs, les saveurs, les couleurs, rien ne lui était étranger, alors même qu'elle n'y avait foulé, en tout et pour tout, qu'une seule fois le sol. etrangeté quand tu nous tiens... elle a eu l'immense bonheur d'être pleinement immergée dans la culture sénégalaise... qui n'était autre que la sienne. elle y a rencontrée sa famille et, a finalement constaté qu'elle ressemblait (enfin) à d'autres. elle s'émerveillait d'un rien: de l'absence de ceinture dans le taxi, des marchés à rendre folle plus d'une fasionista, en passant par les soirées passées en compagnie de sa tante (et oui tata pat') et de son oncle, à parler tout à la fois, culture, politique, questions sociales, sociétales et juridiques bien sûr ;-)...bref, elle voulait, en dix petits jours, glaner un maximum d'informations sur ce pays...sur son autre pays...finalement sur son histoire. quant, au reste, beaucoup trop intime pour le déballer ici, je le garderai jalousement pour moi. ce que je puis simplement dire, c'est qu'elle avait tellement désespérément cherché ailleurs, ce qu'il lui suffisait simplement de trouver chez elle. .. bon. le seul bémol, c'était le vieux gars qui lui cassait la tête, vers cinq heures du mat', avec ses chants de sénégalie là... mais pour sûr, c'était le voyage de sa vie... et vous vous doutez bien que je ne suis pas revenue les mains vides! ce qu'il y a de bien, notamment, au sénégal, c'est que l'on peut avoir des pièces uniques et sur mesure, pour un prix défiant toute concurrence. j'ai donc fait suer la vendeuse, le couturier, mummy, ma tante et son chauffeur pour avoir exactement ent ce que je désirais. l'accueil était on ne peut plus chaleureux, d'une grande bienveillance, avec rigueur et professionnalisme. d'ailleurs, quand je repense à la confection de cette tenue que je vous propose aujourd'hui, je revois encore les yeux écarquillés de mummy et dema tante d'un air de dire: "mais qu'est-ce qu'il y a dans sa tête pour avoir l'idée saugrenue de vouloir un machin pareil"? ben voilà le machin (que j'imagine que mon oncle traiterait de cahier de brouillon ): j'ai mixé deux tissus, le premier en dashiki et, le second en wax, pour en faire un ensemble. le haut à manches mi-longues en v et la jupe patineuse, taille haute, midi, se marient, à mon sens, à merveille, tant au niveau des couleurs que de la composition. bref, inutile de vous dire à quel point je suis en adoration. un sac en toile de jute ainsi que des sandales à talons roses poudrées (oui, c'est ma couleur du moment, y'a quoi même?!) viennent parfaire la tenue. outre mes bijoux habituels, j'ai opté pour: une paire de boucles d'oreilles en argent; deux bracelets en argent et en bois. je vous laisse découvrir la mode sénégalaise selon fash'yon et retourne me replonger, avec un brin de nostalgie, à ce voyage, ô combien à jamais, gravé dans ma mémoire. #sénégalmonamour tenue: influence fashion , almadies/route de l'aéroport- point e/route de louga, senegal. www.influence-fashion.com - https://facebook.com/influencemode boucles d'oreilles: la cour des maures , dakar, senegal sac: cadeau sandales à talons: lk benett (c): photographe jean-michel molin site internet: jm-photographie31.book.fr facebook: jean-michel molin (photographe) mon facebook: fash'yon: la mode selon yona mon instagram: @fasyon__la_mode_selon_yona a bientôt! fash'yon j'aime partager sur facebook partager sur twitter le printemps sucre-t-il les larmes? le 10 avril 2018 , 18:24 dans mode • 0 le 10 avril 2018 bonjour à toutes et à tous! l'intitulé du post fait référence à la citation suivante: "le s ourire sucre les larmes " de robert sabatier . je l'ai piquée (et bien remasterisée d'ailleurs), si je puis dire, à l'une de mes proches dont c'est, entre autres, l'un de ses leimotivs. cette citation me fait écho, tant je la trouve vraie, douce et délicate. j'avais envie de l'apprécier à l'aune du printemps qui, semblet-t-il se serait installé...oui semble-t-il, je précise. car, je ne sais pas pour vous, mais même si le calendrier l'indique bien, je dois avouer que je l'attendais avec grande impatience. mon hiver a été rugueux, rude, douloureux, et triste à plusieurs égards. d'où mon désir incommensurable de passer à autre chose et ce, dans tous les sens du terme. un rayon de soleil qui caresse la peau, un café-clope en terrasse, le manteau au vestiaire...bon, j'avoue être moins friande du rhume des foins, mais c'est le package, ça va avec...! cela étant, il va vraiment falloir que la météo m'explique hein! parce qu'à part se lever une heure plus tôt, déjà que j'ai dû mal à me réveiller une heure plus tard, c'est comment?! c'est quoi le projet du printemps là?! a l'instant où je couche ces quelques lignes sur papier, j'ai: une goutte au nez et la boîte de mouchoir qui est le prolongement de mon bras droit (ben oui quoi, être une fa